Les activités accentuant le réchauffement de la planète résident dans les actions humaines telles que les feux de brousse, l’exploitation abusive des ressources forestières ou encore la prolifération des déchets en plastique et des fumées industrielles, causant la pollution de l’air. Ce rapport montre donc qu’en plus de détruire l’environnement, les êtres humains vont également causer la dégradation des ressources naturelles restantes. Et cette dégradation risque de coûter cher. « En effet, face au changement climatique, si l’aire protégée n’est pas assez résiliente, sa capacité à fournir des biens et des services à la population serait aussi compromise. Les écosystèmes naturels qui abritent une aire protégée sont des sources d’eau, d’aliments et de matières premières. Lorsqu’ils disparaissent, les conséquences impacteront directement sur la vie de la population qui en dépend. Mais cette dernière a aussi tendance à exercer plus de pression sur l’aire protégée et à surexploiter ses ressources », expose le rapport.
Face à cette grande menace, l’institution conseille surtout de renforcer les actions de conservation tout en investissant dans des filières économiques durables pour les populations. « Les forêts en bonne santé représentent la solution naturelle pour réduire les impacts du changement climatique », concluent les responsables.
Rova Randria